Le sentier patrimonial de la Soie à Cros
Cros
Saint-Hippolyte-du-Fort
Au départ, et en complément de la visite du Musée de la Soie, le sentier des vestiges de l’industrie de la soie est parcours urbain conduit le visiteur à la découverte de nombreux vestiges et bâtiments liés à la soie.
Parcours composé de 20 à 23 stations (suivant le circuit choisi) qui traversent la ville et son histoire liée à la sériciculture.
Après 1750, l’économie, qui vient de connaître une crise, repart avec un nouveau “produit”, la soie importée d’Asie.
Des bâtiments spécifiques, les magnaneries, seront construits pour contenir des “éducations” de plus en plus importantes de “magnans”. Filatures, fabriques de bas, bonneteries, la soie tient une place importante jusqu’au début du XIXème siècle quand les maladies des vers à soie (pébrine et flacherie) feront se tourner les industriels lyonnais vers les produits étrangers plutôt que la production cévenole. L’apparition du fil synthétique sonnera le glas de l’activité.
1 – MUSÉE DE LA SOIE. – Départ du circuit : Parking du Musée de la Soie (panneau d’accueil). Depuis le poteau directionnel “Musée de la soie” prendre la direction “Vidourle”.
2 – L’ANCIENNE CASERNE du XVIIe faisait partie de l’école militaire préparatoire (1886-1934). Emprunter la traverse du cimetière catholique.
3 – MAGNANERIE. L’architecture des magnaneries se caractérise par d’étroites ouvertures situées juste sous les toits. Au XIXe siècle, lorsque la sériciculture atteint son âge d’or, on construit des bâtiments destinés uniquement à l’éducation des vers à soie.
En chemin, observez le mur des anciens remparts sur votre droite. Continuer sur la traverse du cimetière catholique.
4 – LA TOUR ST JEAN. La résistance de la population majoritairement calviniste dès le XVIe siècle, conduit à l’édification de remparts menant à un fort et d’une tour de guet pour mettre la ville sous la surveillance des dragons du roi. Au départ de la tour, prendre à droite puis à gauche.
5 – LE VIADUC DE PLANQUE (voie de chemin de fer devenue voie verte). C’était un élément essentiel de l’essor industriel de la cité, puisque la ligne de chemin de fer « Nîmes -Le Vigan » permettait d’exporter la soie produite localement vers les grands centres industriels comme Lyon et d’acheminer le charbon vers les filatures.
Franchir le Vidourle en passant sur le pont et prendre à droite rue du faubourg de Planque.
6 – LE CHÂTEAU DE PLANQUE ET LES MOULINS. Sur le chemin, on passe à proximité de deux anciens moulins qui ont
également fonctionné en tant que filature. L’un d’eux présente encore une roue à aube. Vous pouvez observer l’acheminement de l’eau du Vidourle par un béal. En chemin, observez sur l’autre rive, l’ancien quartier industriel de la ville.
Au bout de la rue prendre à droite le Faubourg du Vidourle pour rejoindre le poteau directionnel en bas du pont.
7 – VUE DEPUIS LE PONT DU VIDOURLE. L’ancien quartier industriel est bien visible en amont du Vidourle.
Le poteau directionnel vous envoie rue de l’Agal.
8 – LA FILATURE PUECH-ROCHER. Avec l’arrivée de la machine à vapeur et la mécanisation des usines, on
construit d’importants édifices proches des rivières pour répondre à leur besoin en eau conséquent et on installe de grandes baies vitrées pour laisser entrer un maximum de lumière. La filature Puech-Rocher date du XIXe et fonctionne jusqu’en 1920.
Suivre la rue de l’Agal.
9 – LA RUE DE L’AGAL. L’activité de ce quartier (filatures, tanneries, teintureries, draperies…) a pu être développée grâce à l’apport en eau d’un canal souterrain, l’Agal.
Au poteau directionnel “Agal” prendre la direction “Ecoles”.
10 – LA MAGNANERIE BOURGUET. Située au dernier étage de cette grande bâtisse du XVIe siècle, cette magnanerie
montre l’intérêt que portaient les riches propriétaires à l’éducation des vers à soie au point de rehausser leur propre demeure.
S’engager dans la rue Pasteur.
11 – LA MAISON PASTEUR. En 1869, Louis Pasteur viendra passer quelques mois à Saint-Hippolyte-du Fort pour ses recherches sur la pébrine, maladie des vers à soie qui décime les élevages.
Retourner sur vos pas et emprunter la Place du plan afin de rejoindre la fontaine.
12 – LES MAGNANERIES DU PLAN (place Jean-Jaurès). Autour de la place on trouve plusieurs exemples de magnaneries familiales. Aucune ne ressemble à une autre mais elles se caractérisent toutes par leurs
ouvertures en œil de bœuf.
Emprunter le Cours Gambetta en direction des cafés.
13 – LA PLACE DU PLAN. Il y eut autrefois un champ de mûriers plantés sur cette place.
Suivre le Cours Gambetta jusqu’à la Place de la Canourgue, puis prendre à gauche la rue de
l’Argenterie.
14 – LES GRANDES MAGNANERIES DE LA PLACE DU 19 MARS 1962.. À cet endroit, on trouve un ensemble de demeures parmi les plus riches de Saint-Hippolyte-du-Fort. Etablies au XIXe siècle, les constructions sont
conçues pour pouvoir accueillir au dernier étage, une magnanerie.
Au bout de la rue prendre à gauche rue de l’Amiral Sap, puis tourner à droite.
15 – LA MAIRIE. Sous les arcades du rez-de-chaussée se tenait un marché où les producteurs vendaient leurs cocons à des négociants.
Passer devant la mairie et prendre à droite rue Jacques Boudon.
16 – LA BONNETERIE BRETONVILLE.. À coté du bassin, on devine l’ancienne bonneterie au fond de la cour. Dès la fin
du XVIIIe siècle, Nîmes, Ganges et Saint-Hippolyte-du-Fort sont de grands centres de bonneterie, fabriquant des bas de soie très souvent brodés qui sont exportés dans le monde entier.
Au bout de la rue prendre à droite Place du 19 mars 1962, puis prendre à gauche rue Fondeville et rapidement
prendre à droite la passage couvert Impasse de Fondeville.
17 -LA FILATURE PLANCHON ROCHEBLAVE. Cette filature a subi de nombreuses transformations depuis sa construction en 1824. Elle a fermé en 1937.
Faire demi-tour et prendre la rue à droite.
18 – CHAMP DE MÛRIERS. Nourriture exclusive des vers à soie, ils étaient plantés en nombre à proximité des élevages. Il y avait ici un grand champ de mûriers.
Continuer la rue puis prendre à droite afin de traverser le jardin puis traverser le parking afin de rejoindre le poteau directionnel “Ecoles” sur le boulevard des Remparts.
19 – L’USINE MOURGUES BOUSQUET. Construite en 1850 pour être une filature, elle est transformée en bonneterie en
1930 par la société Lyon-Cévennes dont on distingue encore l’inscription sur la façade.
Elle ferme dans les années 1970. Au poteau directionnel “Ecoles” prendre la direction “Argentesse”.
20 – VUE DEPUIS L’ARGENTESSE. En face de la rivière Argentesse, on peut observer les ateliers de la bonneterie Baudoin qui fonctionnera jusque dans les années 1990.
Continuer sur le Chemin du Pont de secours jusqu’au pont.
21 – LA MAGNANERIE DU PONT DE SECOURS. En suivant la rivière jusqu’au Pont de secours du Fort, on trouve une
ancienne ferme qui abritait une magnanerie. Les ouvertures sont étroites car le bâtiment isolé est en plein vent du nord. Vous pouvez remarquer tout autour, des plantations de mûriers.
Faire demi-tour sur le chemin du Pont de secours et prendre à droite au bout du chemin.
22 – LE TEMPLE. C’est le plus grand de France.
Faire demi-tour et prendre à gauche la rue qui mène au Fort (aujourd’hui Ets Jallatte).
23 – LE FORT. Partie de la citadelle (avec les remparts et la tour de guet) construite dans la lutte contre les camisards. Site privé, ne se visite pas. Fin de la balade.
Français
Animaux acceptés
La parcours est accessible librement. La visite du musée est payante
Toute l’année.
Sous réserve de conditions météo favorables.
Musée de la Soie
3, place du 8 mai 1945
30170 Saint-Hippolyte-du-Fort