Sentier botanique Autour de la Soie

Monoblet

Sentier botanique Autour de la Soie_Monoblet

Comme dans le reste des Cévennes, la sériciculture s’est développée à Monoblet au début du XVIIIe siècle. Elle y a décliné à compter du milieu du XIXe siècle laissant derrière elle de nombreux témoignages, dans le bâti comme dans les paysages.

Parcours composé de 20 stations formant une boucle autour de Monoblet. En venant de Saint-Hippolyte-du-Fort et de Durfort, rentrer dans le village. Passer devant la mairie et continuer sur 200 m dans la rue principale jusqu’au parking situé en face du temple octogonal.

UN TERRITOIRE CONTRASTÉ
La commune de Monoblet s’étend sur 2 133 hectares, dont 1 400 de bois et de taillis, et offre un paysage contrasté entre les reliefs boisés de chênes et de châtaigniers, et les vallées où l’activité agricole continue d’animer le paysage. Ce relief s’explique par la formation géologique qui partage la commune en deux
espaces distincts. Au nord-ouest, la fin méridionale des Cévennes granitiques, habitat de châtaignier, et au sud, le domaine des garrigues calcaires et des marnes
qui constituent une zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), nommée “Lapiaz de Curens”, et limitrophe avec Saint-Hippolyte-du-Fort.

L’IMPACT DE LA SÉRICICULTURE SUR LES PAYSAGES DE MONOBLET
L’industrie de la soie et de la sériciculture ont été parmi les ressources premières de la population, surtout au milieu du XIXe siècle, ce qui explique la présence de nombreuses magnaneries et de mûriers dont seule la feuille pouvait nourrir les vers à soie. Dans les années 1970, la renaissance de la sériciculture a eu lieu dans
ce village.

ACCORDS COMMERCIAUX
Le 10 février 1713, les fabricants des principales villes des Cévennes, Saint-Hippolyte-du-Fort, Anduze, Ganges, Lasalle, Sauve, Le Vigan, Monoblet, et d’autres lieux, signent la convention qui, avec la bénédiction des autorités, les lie aux marchands et fabricants nîmois.
Ainsi, les villes de l’arrière-pays sauvegardaient leur secteur productif et assuraient leur domination sur les fabricants ruraux de leurs aires d’influence respectives, mais, en contrepartie, elles renonçaient à pour suivre des trajectoires indépendantes et acceptaient bon gré mal gré d’entrer dans la mouvance de la fabrique nîmoise. Leurs fabricants pouvaient désormais continuer à travailler dans leur lieu de résidence, à condition de se faire recevoir maîtres dans la communauté de Nîmes, de se soumettre à ses règlements et de participer à ses dépenses.

STATIONS D’INTERPRÉTATION
1 – Mûrier
2 – Arbre de Judée
3 – Châtaignier
4 – Vigne
5 – Badasse
6 – Chêne blanc
7 – Aphyllanthe
8 – Psorallée bitumineuse
9 – Olivier
10 – Étain Laurier
11 – Thym commun
12 – Chêne vert
13 – Arbousier
14 – Cerisier Mahaleb
15 – Asperge sauvage
16 – Cormier
17- Mûrier Kokuzo
18 – L’école de Monoblet et son toit végétalisé
19 – Place des Magnans
20 – L’atelier de Gréfeuilhe

Equipements

  • Sentier à thème
  • Parking
  • Visites individuelles libres en permanence
  • Visites groupes libres en permanence

Services

  • Animaux acceptés
  • Accessible en poussette

Langues

Français

Documentation

Accueil des animaux

Animaux acceptés

Tarifs et modes de paiement

La parcours est accessible librement.

  • Carte bancaire/crédit
  • Chèque
  • Chèque-Vacances Classic
  • Espèces

Ouverture

Toute l’année.

Adresse


30170 Monoblet

Voir l’itinéraire

Accès
En venant de Saint-Hippolyte-du-Fort et de Durfort, rentrer dans le village. Passer devant la mairie et continuer sur 200 m dans la rue principale jusqu’au parking situé en face
du temple octogonal.

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