Exposition de l’ESBAN « La douceur est venue du jardin à l’heure de la nuit  » – Vitrine du Musée du Vieux Nîmes

Exposition coordonnée par la commissaire et critique d’art Marie Cantos et conçue collectivement par des étudiants de 3e année. Elle présente une confrontation entre leurs créations originales et une sélection d’objets issus de la collection du musée.

Avec Louise Brunel, Ambre Cheminade, Léa Cotto, Léonore Dinety, Marilou Godet, Manon Przbilski, Gabriel Valenzuela Guaman et Yola Rzasa, accompagné·es par : Marie Cantos, critique d’art et commissaire d’exposition, et Arnaud Vasseux, artiste et enseignant à l’ésban.

« La douceur serait une énigme. Tout à la fois accueil et don. Faisant apparaître l’écart entre ce qui est là, et ce qui échappe. C’est ce qu’écrit la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle (1964 – 2017) dans Puissance de la douceur ; et c’est peut-être ce qui aura amené les étudiant·es de l’ésban à choisir comme titre, pour leur exposition dans la Vitrine du musée du Vieux Nîmes, un autre fragment issu de cet essai.
À travers lui, ils·elles proposent une amorce de récit que chacun·e pourra poursuivre et, surtout, ils·elles partagent les ressentis qui accompagnèrent leur rencontre avec les réserves du musée, puis leur travail de sélection à partir des objets conservés : une forme de solitude, faite de temps scellé et de beauté conquise, une « mise sous cloche » au propre et au figuré, où protection et enfermement pourraient aller de pair, où règnent le silence, l’obscurité et l’absence de toucher… mais où la douceur advient, précisément. »
Marie Cantos, critique d’art et commissaire d’exposition

Ce projet pédagogique et artistique initié et accompagné par Arnaud Vasseux vise à expérimenter les possibilités de présentation d’objets patrimoniaux dans leur mise en relation avec le présent. Dans ce cadre, les étudiant.e.s ont réagi en proposant une interprétation qui déplace la perception commune associée aux objets anciens que le musée se donne pour mission de conserver.

Ce partenariat entre l’ésban et le Musée du Vieux Nîmes, s’inscrit dans l’histoire même du bâtiment devenu en 1910 Palais des Beaux-arts pluridisciplinaire pour accueillir à la fois le Conservatoire de Musique, l’École des Beaux-arts, puis le Musée du Vieux Nîmes.

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