Chapelle Notre Dame du Colombier

La Chapelle est située sur un petit monticule au bord d’une très vieille voie : « ancien chemin de Sauve à Alais ». Cet itinéraire franchissait le Gardon au gué de la Tour de Barre après être passé devant le monastère St Etienne.

La chapelle fait aujourd’hui partie intégrante d’un vaste ensemble abbatial, datant du XIIe siècle. Elle fut endommagée à plusieurs reprises au XVIIe et début du XVIIIe siècle, lors des conflits qui opposèrent catholiques et protestants.

Cet édifice est parementé en calcaire de la Madeleine. Il est bâti selon un plan en croix latine avec transept languedocien. Les murs latéraux sont coincés dans des bâtiments récents mais le chevet et la façade sont bien dégagés.
Sa façade est identique à celle de Saint Baudille de Tornac.
L’intérieur comporte une nef très haute, bien préservée. Les doubleaux sont à double ressaut et s’appuient sur de larges impostes sculptées de palmettes dont le dessin varie d’une travée à l’autre.
Le nom de « Colombier » ferait référence à un columbarium juif situé à proximité.

A la Révolution française, l’édifice a été déclaré bien national et différents propriétaires se sont alors succédés.
L’église et l’escalier extérieur à double volée courbe sont classés aux monuments historiques depuis le 18 mai 1998.

Notre Dame du Colombier prendra le nom de Notre Dame des Amandiers avec les propriétaires actuels, la famille Lions.
C’est un bien privé qui ne se visite pas.

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