L’Ermitage d’Alès

Alès

|Site et monument historique

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D’une hauteur de 190m, le sommet de l’Ermitage est accessible par la route bitumée.Il offre un panorama à 360° sur Alès et les Cévennes.

On peut visiter librement l’extérieur de la chapelle. Un belvédère, avec tables d’orientation, aménagé par la municipalité alésienne en 1991, permet de situer les points remarquables de l’agglomération alésienne, des Cévennes et du Bas – Vivarais.

Bloc de calcaire jurassique, extrême avancée des Cévennes jouxtant Alès, l’Ermitage se repère de fort loin, signalé par son sanctuaire. La visite, partant de ce point culminant permettra au fur et à mesure que nous descendrons ses pentes de remonter le cours du temps.

La chapelle

Elle a été construite aux XIe et XIIe siècles par les chanoines Augustins et s’appelait alors Saint Julien des Causses.
L’abside (face à la ville d’Alès) est d’époque ; l’intérieur est voûté, aux lignes très sobres.
L’édifice, ruiné après les guerres religieuses, fut restauré en 1736 (voir inscription lapidaire à gauche en entrant dans la cour).
Le sanctuaire actuel résulte de restaurations, agrandissements et ajouts effectués en 1871. Il fut consacré à cette époque à Notre Dame des Mines, en relation avec l’essor industriel du bassin d’Alès.
La statue de la Vierge a été installée en 1874, elle mesure 5 mètres de haut, elle est en fonte, fondue aux forges d’Alès.

La zone archéologique

Au 1er siècle avant J. C. une tribu gauloise dépendant des Volkes Arécomiques, dont la capitale était Nîmes, établi sur les pentes de l’Ermitage un refuge (l’oppidum) et une petite agglomération vouée à une certaine activité commerciale.
Des vestiges de cases creusées dans les flancs de la colline et échelonnées par terrasses selon un certain plan d’urbanisme ont été mis au jour. Certaines habitations étaient frustes ; d’autres plus élaborées indiquent une influence romaine prédominante (murs enduits de chaux et peints, sols mosaïques, caniveaux, tuiles). Les bases conservées et aménagées de cet habitat se voient en parcourant les propriétés privées Clément et Benoit. Des monnaies gauloises de bronze (de Nîmes, Marseille, des Arvernes, etc…), des objets en fer ou en bronze, des tessons de céramique innombrables, des restes d’amphores à vin, témoignent de l’intense activité du village sur la colline, juste avant notre ère.
Des sépultures postérieures (VIIe siècle après J. C.) se rencontrent parmi cet habitat plus ancien.
Au-dessus, on peut voir un fragment important du rempart gaulois construit en blocs énormes (appareil cyclopéen). Ce rempart se trouve, assez impressionnant, en contre-bas de la route d’accès au sommet.

La Grotte Préhistorique (grotte Bonnaud)

On y voit le travail des eaux souterraines (stalactites, galeries supérieures).
De grands animaux disparus (hyène des cavernes, ours, cerf, bison, lion et panthère) y ont laissé des ossements et des dents impressionnantes.
Quelques silex taillés témoignent du passage des hommes préhistoriques, contemporains de ces animaux (avant et pendant la dernière ère glaciaire, soit entre 80 000 ans et 30 000 ans avant notre ère).
Le matériel découvert lors des fouilles autorisées a été déposé au Musée du Colombier à Alès.
Classement parmi les monuments historiques (27 octobre 1980) : Portion d’oppidum sis dans les parcelles n° 198 ; 224 et 225 ; 241 ; 409 et 410, lieudit « L’Ermitage », section CE du cadastre.

Ces vestiges sont visibles aujourd’hui au Musée Colombier. Le sentier Taisson donne l’occasion de passer par ces sites. Le livret, Randoland est à votre disposition pour une balade familial au bureau de tourisme d’Alès.

(Sources : Archives Municipales d’Alès)

Langues

Français

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Adresse

1168 Promenade de l’Ermitage
30100 Alès

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Dernière modification : 6 mai 2024, 10:15:30

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