Aigaliers
Aigaliers
|Site et monument historique
Aigaliers, constituée de plusieurs hameaux, possèdent de nombreux lavoirs sur son territoire : Gattigues, Bourdiguet, Combes, Le Sauzil…De nos jours, ces lavoirs ne servent plus au lavage du linge. Ils ont été nettoyés et rénovés ces dernières années.
Le lavoir le Sauzil :
Ce lavoir situé sur la route de Marignac, a été construit vers 1865.
L’eau était captée par deux sources. Ce lavoir était utilisé par les bugadières d’Aigaliers.
Le lavoir de Gattigues :
Construit en 1850, il est alimenté par une source coulant toute l’année.
Les bugadières poussaient la brouette pour venir y laver leur linge au savon de Marseille. Il était brossé sur des planches rainurées pour l’écoulement de l’eau sale. Dans le bassin d’arrivée, elles disposaient des bâtons en travers, autour desquels le linge était suspendu pour le rincer à l’eau claire. Puis il était mis à sécher sur des chênes kermès.
Le lavoir de Fontvieille :
Construit à la fin du XIXe siècle, deux familles du Mas Charlot venaient y laver leur linge avec la brouette remplie une fois par semaine.
Quelques personnes de Marignac y venaient aussi.
L’hiver elles y faisaient un feu pour chauffer l’eau des lessiveuses.
Selon la légende, un berger s’amusait à ouvrir les bondes et vidait les bassins. Lorsque les bugadières arrivaient au lavoir, il n’y avait plus d’eau…
Le lavoir des Combes :
Ce lavoir a été construit à la fin du XIXe siècle.
L’eau était captée à une source à proximité.
Ce sont surtout les bugadières de Foussargues qui le fréquentaient. En s’y retrouvant, elles apprenaient ou donnaient toujours quantité de petites nouvelles…
Le lavoir de Mas Pontier :
Construit en 1812, il était alimenté par une source toute proche.
Environ 6 familles venaient y laver leur linge. Elles y lavaient les vêtements de couleur à froid avec le savon de Marseille. Pour le blanc, par contre, le travail était plus long car le linge était passé à la cendre. A la maison, dans une cuve en zinc elles plaçaient un drap sous le linge et un autre drap par dessus. Sur ce dernier, elles répandaient la cendre. Ensuite, dans un chaudron, elles faisaient bouillir l’eau qu’elles versaient petit à petit sur les cendres. Le lendemain, elles portaient le linge au lavoir pour le battre avec un battoir (sorte de massue en bois avec une partie plate), puis pour le rincer.
Le lavoir de Font de l’Escoule :
Dans ce lavoir construit au XIXe siècle, les dames du hameau Le Chabian faisaient la lessive 2 à 3 fois par semaine. Pour l’apporter au lavoir, le linge était mis dans un tissu de lin puis déposé dans une brouette ou sur une charrette tractée par des bœufs.
Le lavoir de Mas Robert :
Ce lavoir est alimenté par une source dans le valat du Lisson, riu intermittent qui traverse la commune.
L’hiver, les bugadières appréciaient ce lavoir car il est protégé du mistral. De plus les agriculteurs amenaient les animaux de trait à la pise (abreuvoir creusé dans la pierre) à côté du lavoir.
Le lavoir de Bourdiguet :
Ce lavoir était alimenté par une source qui coulait toute l’année.
On y apportait le linge avec un char à banc (charrette tractée par un cheval). On y faisait une lessive mensuelle pour le blanc. Le linge était mis dans un drap en toile de jute que l’on trempait dans le bassin.
L’été les dames de Marignac y lavaient aussi.
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Dans les hameaux de la commune d’Aigaliers
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