Place des Martyrs de la Résistance

Alès

|Site et monument historique

Cette place a porté plusieurs noms.Elle s’est appelée Place aux chevaux et aux mules en raison de la tenue d’un marché qui déménagea en 1850 aux Prés-Rasclaux.

En 1857, elle devient Place Saint Sébastien en hommage au donateur Rozel de Boussuges, seigneur de St Sébastien qui avait fait un don important en 1746 à l’ancien hôpital, situé Rue de la Roque. Cet hôpital fut agrandi et reconstruit en 1842 sur cette place.
Puis Places d’Armes, quand qu’elle fut nivelée en 1868 pour servir de terrain d’exercice aux troupes en garnison à Alais.
Puis Place Dumas, après l’inauguration de la statue Jean Baptiste Dumas en 1889 qui est installée depuis 2013 Place de Belgique devant le lycée qui porte son nom.
De nos jours, elle s’appelle Place des Martyrs de la Résistance
Elle porte ce nom en souvenir des patriotes résistants exécutés par les occupants allemands ou morts en déportation, notamment ceux dont le corps furent jetés au puits de Célas ou enterrés sur les bords du Gardon à St Hilaire de Brethmas, leurs noms sont inscrits sur une plaque de marbre scellée sous les escaliers de la Maréchale.

Cette place était l’aboutissement de la colline du Bosquet dont la partie supérieure a été aplanie en 1704 pour devenir la Maréchale. Un mur de soutènement ainsi qu’un escalier fut construit en 1826, celui-ci existe toujours et permet d’accéder au cinéma « Cinéplanet ».

Les bâtiments de la cité administrative construite en 1966 à la place de l’hôpital ont été démolis en 2014 dans le but de réaménager cette place : tout d’abord en 2015 avec la création d’un parking souterrain, ensuite la construction de nouveaux bâtiments : en 2016 l’hôtel Campanil, puis des petits immeubles d’habitation avec des commerces au rez-de-chaussée ainsi qu’une résidence pour locataires seniors « Dolce Vita » construite en 2021 et enfin des espaces verts et une fontaine.

Suite au départ de la Poste en 1985, son bâtiment construit en 1955 fut laissé à l’abandon pendant quelques années et sa partie centrale fut détruite en 2018. L’édifice fut restructuré et modernisé en 2019, avec l’installation d’une passerelle de 21 mètres de long, posée à 15m du sol, réalisée par la Ferronnerie alésienne Yanick Sanchez. Elle permet de relier les deux parties du bâtiment qui ont été conservées.
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