Saint-Hippolyte-de-Caton

|Site et monument historique

Champs, vignes, chênes et oliviers… Un environnement propice à la randonnée grâce à de nombreux itinéraires.

La plus ancienne occupation du territoire catonais remonte au néolithique. Des armatures de flèches, des perçoirs, du débitage néolithique sur la « Costas » y laisse supposer une petite occupation.

Avant l’arrivée des Romains, ce sont les Volques arécomiques qui peuplent notre région. Dès le XIIIe siècle apparaît la première mention de Saint Hippolyte de Caton, « Villa Sancti Yppoliti de Catone » en 1295. A cette date le village compte 33 feux soit entre 150 et 180 habitants – c’est-à-dire que le village est alors plus peuplé que durant presque tout le XXe siècle !!!

A partir de 1532 la réforme apparaît dans notre région ; elle va remporter rapidement un grand succès, puisqu’en 1665 sur 57 habitants, 50 sont protestants. Mais le village va être au cœur de la tourmente, puisque Jean Cavalier installe sa base arrière à Euzet et dans les grottes au-dessus du village. En février 1702 Cavalier brûle l’église de Saint Hippolyte et en 1704 les troupes royales brûlent et pillent le village. On sait la fin de cet épisode douloureux et au moins un Catonais finira aux galères : Claude Soleirol.

Le XIXe siècle est le siècle des magnaneries, de la vigne, mais aussi des mines, de la métallurgie et de la construction du chemin de fer. Si les sources
minérales d’Euzet (dont certaines sont sur le territoire de la commune), connaissent un franc succès, avec entre autres, la présence du Docteur Perrier, une autre source, thermale elle aussi, existe sur le territoire de la commune : c’est « la minérale » au pied du Serre de Caton.

D’après Raymond Lanfranchi

À VOIR
• Le château de la Condamine (XVIIIe siècle avec vestiges romans) ne se visite pas.
• Le temple.
• Bel ensemble architectural XIXe siècle abritant la Mairie et les écoles.
• L’ancien moulin à vent et la noria en bordure de la Candouillère.