Sainte Cécile d’Andorge

Sainte-Cécile-d’Andorge

|Site et monument historique

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La commune de Sainte Cécile d’Andorge, située au nord de l’ancienne ville minière de La Grand’Combe, appartient à « la vallée Longue », vallée cévenole qui commence aux sources en Lozère et qui s’achève dans la plaine d’Alès.

La commune de Sainte Cécile d’Andorge a une longue histoire : elle compte quelques vestiges préhistoriques sous forme de tumuli et de gravures , au hameau des Ponchets notamment.
Son habitat dispersé datant du XIIIe siècle, ses mas en schiste, en font une commune encore préservée de l’urbanisation. Cette commune située en pays protestant est restée fidèle au catholicisme durant la guerre des Camisards (1702 – 1705), ce qui lui a valu un épisode tragique : le 11 octobre 1703 le village de Sainte Cécile d’Andorge et celui de Saint Julien des points sont incendiés par Rolland et Jouanny.
Durant la Révolution Industrielle, la commune profite du voisinage de deux compagnies houillères importantes, la Compagnie de Portes et Sénéchas, et celle de la Grand-Combe. Plusieurs chemins de fer vont la traverser (et la désenclaver) dont celui de Paulin Talabot : le PLM, future ligne des Cévennes, qui passe en effet dès 1867 dans la commune, dont la petite gare accueille durant leurs excursions cévenoles deux amoureux célèbres, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre comme le raconte la première dans « les mémoires d’une jeune fille rangée ».
Aujourd’hui la commune qui compte près de 560 habitants contre 470 il y a vingt ans, s’est tournée résolument vers le tourisme. Elle participe à la restauration partielle d’un autre chemin de fer, l’ancien CFD qui reliait Sainte Cécile d’Andorge à Florac (1909-1968) au sein d’une association intercommunale « le TAC » (train de l’Andorge en Cévennes) et de la future voie verte appelée dans un premier temps « Transcévenole » puis maintenant « Ligne verte ».
Un chemin de fer atypique traverse aussi le territoire de la commune. Les plans inclinés de Portes et Sénéchas qui reliaient les mines de la Vernarède à la gare terminus de la Levade, à La Grand-Combe, fut construit en 1859 par le financier Jules Mirès (1809-1871) alors propriétaire de la Compagnie de Portes . Ce roulage minier qui fonctionna de 1859 à 1867 utilisait la gravité.
La municipalité a fait restaurer en 2003-2004 les ouvrages d’art qui composaient ce système original et en a fait des sentiers de randonnée (la tour des Pinèdes et la tour du Simonet). La tour du Simonet accueille des expositions temporaires sous le nom d’éco-galerie d’art du Simonet.
L’un des deux barrages de la commune a été aménagé en plan d’eau offrant des possibilités de baignade, de pêche et d’autres activités aquatiques (base nautique très prochainement réhabilitée).
L’économie s’oriente progressivement vers le tourisme (3 restaurants, 2 hôtels, un camping, une table d’hôtes). A l’initiative de la municipalité, l’offre de loisirs s’élargit avec l’ouverture de plusieurs anciens chemins de charretiers et muletiers. Enfin, beaucoup de producteurs commercialisent des produits locaux : miel, pélardons… Toute une qualité de vie que les Cévenols se préparent à partager.

Langues

Français

Labels et marques

Adresse

Le Village
30110 Sainte-Cécile-d’Andorge

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La Grand-Combe

Animaux acceptés
Accès Internet Wifi
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La Grand-Combe

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